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Fortes chaleurs : expérimentation du traitement au lait de chaux sur les routes

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Test de ressuage au lait de chaux sur la route de Janzé

Lors des fortes chaleurs, des zones de ressuage peuvent apparaître sur la route. Ce phénomène de ressuage se matérialise par le bitume qui se ramollit et remonte à la surface de la chaussée et finit parfois par coller aux pneus des véhicules. La route est alors moins sûre pour les usagers et se dégrade plus vite.

Afin de remédier à ce problème, le Département entame cet été une expérimentation à base de lait de chaux. Ce procédé innovant est une alternative au gravillonnage qui nécessite l’utilisation de ressources naturelles, dont l’efficacité dure seulement entre 2 à 3 jours et qui représente un danger de glissade, notamment pour les deux roues.

Un procédé naturel et vertueux

Concrètement, ce mélange d’eau et de chaux vive blanchit la route et évite ainsi sa montée en température. En constituant une interface entre le bitume et les pneus, les risques de glisser des usagers et d’arracher l’enrobé de la route sont moins importants. 

Cet épandage de lait de chaux sera effectué sur les zones de ressuage des routes départementales par les agents des centres d’exploitation du Département en amont des épisodes de fortes chaleurs. Ce traitement préventif est efficace 5 à 10 jours sans pluie. S’il modifie la couleur de la route en la blanchissant, le lait de chaux n’est dangereux ni pour l’environnement, ni pour les usagers. Des études menées par le Cerema ont permis d’adapter le dosage de la chaux sans qu’il y ait d’impact sur la nature, et sur les rivières plus particulièrement.

Une vigilance des conducteurs est toutefois à apporter lors de l’épandage afin d’éviter les projections de chaux qui peuvent endommager les véhicules.