Saint-Eustache

Qu’est-ce qui fait la particularité de ce site ?

Localisé à l’extrême sud du département d’Ille-et-Vilaine, ce site est composé d’une diversité de milieux naturels : prairies, boisements, zone humide et ses mares, verger conservatoire, haies champêtres, ruisseau de l’étang neuf, … et d’une grande diversité d’espèces animales et végétales.

L’histoire du site de Saint-Eustache

Historiquement le site était composé de parcelles agricoles et de vergers, autrefois très présents en Bretagne. Ces vergers constituant des ressources alimentaires et un intérêt pour la faune, la commune a restauré son ancien verger.

Le ruisseau de l’étang neuf, qui traverse le site, a également subit des modifications, dégradant sa qualité. C’est pourquoi la commune de Teillay a lancé des actions de restauration sur ce cours d’eau en partenariat avec le syndicat Chère Don Isac et le Département.

Aujourd’hui, le site de Saint-Eustache est accompagné par plusieurs partenaires pour sa gestion, à travers une convention Refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) et une convention de labellisation Espace Naturel Sensible.

Quelles espèces peut-on croiser lors d’une balade ?

On peut croiser une grande variété d’espèces sur ce site du fait de la diversité des milieux naturels qui le constituent.

Le site est fréquenté par de nombreuses espèces d’oiseaux, pour la reproduction ou l’alimentation (fauvette à tête noire, pinson des arbres, pouillot véloce, mésange charbonnière, …). Il est également utilisé par certaines espèces liées aux boisements et vieux arbres comme le pic mar, ou aux zones buissonnantes comme la fauvette des jardins.

Le site est également favorable à plusieurs espèces de reptiles : la couleuvre d’esculape, la couleuvre helvétique, le lézard à deux raies, le lézard des murailles et l’orvet fragile. Ces reptiles sont inoffensifs. On y retrouve aussi des amphibiens comme la rainette verte ou le triton marbré.

Plusieurs actions ont été mises en place par la commune pour favoriser les micro-habitats pour des espèces de reptiles, d’amphibiens, … Ces micro-habitats sont par exemple des tas de bois, des hibernacula, le maintien de ronciers ou d’arbres morts, ou la mise en place de nouvelles mares connectées entre elles, …

Parmi les insectes, deux espèces quasi-menacées à l’échelle de la Bretagne sont présentes sur le site : la petite violette, papillon lié à certaines landes et prairies ; et l’oxycordulie à corps fin, une libellule pour laquelle les actions de restauration du ruisseau de l’étang neuf seront favorables (cours d’eau lent bordé d’arbres).

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