La prévention du vieillissement, enjeu de société
Lors de la session de juin, l’assemblée départementale a voté le programme coordonné de la commission des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie 2026-2028 porté par Sylvie QUILAN. 2 objectifs principaux en émanent : créer une approche territoriale selon les spécificités locales dans la coordination des dispositifs existants et proposer une offre de prévention adaptée dans un parcours de prévention pour les personnes de 60 ans et plus.
Défi de notre époque, le vieillissement de la population soulève des questions cruciales sur l’avenir de notre système de santé, nos structures médico-sociales et sur notre accompagnement du vieillissement. Dans un système ou le curatif prévaut, il est primordial de réinterroger nos politiques publiques en matière de prévention pour garantir une vie digne à nos ainé.es, pour maintenir du lien social et rompre avec l’isolement. La prévention commence tôt et cela passe par la prise en considération des conditions de vie, de travail ainsi que les comportements individuels qui seront les déterminants pour demain. Le bien-vieillir doit rester un objectif inconditionnel c’est pourquoi une attention particulière doit être portée aux publics les plus fragiles, les plus précaires qui sont parfois déjà en situation d’exclusion. Cependant, une politique ambitieuse et structurée à la hauteur de l’enjeu ne sera possible qu’avec la mobilisation de l’ensemble des acteurs, à l’appui des représentants d’usagers et des aidant.es.
Ce nouveau programme passe d’une logique de guichet à celle de projet de territoire pour permettre une mobilisation efficiente des moyens.
Il pose les jalons d’un virage de la politique de prévention pour répondre aux enjeux économiques, d’équité sociale et territoriale et ainsi garantir aux personnes de vieillir en bonne santé.
Cette tribune est publiée dans le magazine Nous Vous Ille n°148 (septembre, octobre, novembre 2025).