Les Gaudriers

Qu’est-ce qui fait la particularité de ce site ?

Avec ses prairies, ses mares, ses haies et ses bosquets qui composent un patchwork de milieux variés, il est le refuge idéal d’une biodiversité commune abondante.
Ancienne parcelle d’agriculture intensive, le site est un exemple réussi de « renaturation », gérée par l’homme pour favoriser une grande diversité écologique.

Le domaine des Gaudriers est constitué de trois grands types de milieux naturels. Le bocage est composé de prairies et de haies. Les mares sont bordées de gazons amphibies et de landes humides. Une grande plantation de feuillus occupe le centre du domaine. Des lisières boisées connectent le site à la forêt limitrophe.

L’histoire des Gaudriers

Le domaine des Gaudriers est l’œuvre de la main de l’homme. Le site a fait l’objet d’importants travaux d’aménagement et de plantations visant à améliorer le fonctionnement des écosystèmes et l’accueil de la biodiversité. Sept parcelles de prairies (30 ha) ont ainsi été restaurées. Deux parcelles ont également été reboisées avec des chênes pédonculés. Les talus boisés, plantés d’espèces locales, sont bordés de bandes étroites de terre, recolonisées par la végétation naturelle. Des clôtures ont été posées pour délimiter les différentes zones.

Au fil du temps, la nature a réinvesti les Gaudriers. Le domaine héberge maintenant une importante faune et flore sur une superficie de 42 ha. Environ 400 espèces d’animaux et de végétaux ont repris possession des lieux.

Quelles espèces peut-on croiser lors d’une balade ?

Le domaine des Gaudriers est doté d’une grande richesse faunistique qui s’explique par la présence d’habitats variés en bon état de conservation.
Une cinquantaine d’espèces d’oiseaux fréquente les lieux dont la bécasse des bois et l’hypolaïs polyglotte. Des reptiles, mais aussi plusieurs espèces de chauves-souris et de très nombreux amphibiens apprécient l’endroit, en particulier la grenouille agile, le crapaud commun, le triton marbré et le triton crêté.

On y croise aussi des papillons, des libellules et – avec un peu de chance – deux petits mammifères protégés, le campagnol amphibie et le muscardin. L’inventaire de la flore dénombre environ 200 espèces de végétaux. Aucune d’entre elles n’est protégée mais la grande utriculaire demeure rare en Ille-et-Vilaine. Le laurier-cerise, considéré comme une espèce invasive, est régulièrement arraché pour éviter sa dispersion sur le site. Il y a une assez grande variété d’arbres, en particulier le chêne, le hêtre, le châtaignier. Pommiers, poiriers et noisetiers se trouvent dans les haies.

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